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Ziléa Martinique

Ce cluster du tourisme en Martinique est un groupement de professionnels dont le but est de dynamiser, d'améliorer et de rendre encore plus agréable vos vacances dans les caraïbes... Notre objectif : Fédérer les acteurs du tourisme de la Martinique (Caraïbes, Antilles françaises) dans l'objectif d'améliorer l'attractivité de la destination.

Interview de Philippe LECUYER dans France Antilles

Interview de Philippe LECUYER dans France Antilles
Interview de Philippe LECUYER dans France Antilles

Philippe LECUYER, président de Ziléa

Être le moteur d'un regroupement de l'ensemble des professionnels,

Ziléa s’est désormais élargi à l’ensemble des professionnels du tourisme et non plus qu’aux hotelliers ….

On essaye d'être fédérateur et de regrouper autour du pilier de base qui était l'hôtellerie, on regroupe au moins 70 % de la capacité hôtelière de la Martinique, mais on s'est ouvert avec des meublés de tourisme, des agences de voyage, des loueurs de voiture, des lieux de visite, et un certain nombre de distilleries, on a le groupement des professionnels de la croisière, et les compagnies aériennes. On essaye maintenant d'avoir une vision plus globale et moins sectaire du tourisme en Martinique

Fort de tous ces acteurs quels sont les objectifs de Ziléa ?

On aimerait être la locomotive ou le moteur d'un cluster, un regroupement de l’ensemble des professionnel de la Martinique pour que l'on structure les différentes filières, regrouper le maximum de monde pour parler et être acteur du tourisme.

On peut faire remonter nos points faibles : l'accueil, les langues … mutualiser et financer des formations.

Pour revenir à l’hôtellerie, quel bilan tirez-vous de cette saison ?

Globalement sur l'année, on reste à une occupation légèrement positive de 3.8 points.

On a fait un très bon premier trimestre. On a fait un deuxième trimestre un peu catastrophique. Juillet-août étaient légèrement en recul. On s'aperçoit que la clientèle martiniquaise est notre premier marché dans les hôtels sur cette période. Si on n'avait pas eu le phénomène zika, on aurait fait une excellente saison.

C'est vrai qu’il y a eu le zika pour plomber la saison, mais l’état du bâti joue aussi ...

Bien sûr, c'est l'une de nos préoccupations et ça joue forcément sur la destination. On peut pas accroitre nos remplissages dans des conditions qui ne sont pas optimum pour satisfaire le client. On a des grands hôtels qui ont 25/30 ans d’existence. Même en relookant parfaitement ils auraient toujours des surfaces de chambre qui ne sont plus au standard moderne. On a des petites chambres et on ne va pouvoir y remédier tout de suite. Il n’y a que la rénovation des hôtels qui va pouvoir leur permettre de changer de catégorie.

Certains hôtels ont été rénovés, quid des autres ?

On a un schéma directeur de développement de l'hôtellerie depuis trois ans et iI y avait un certain nombre de verrous dont le verrou principal, l'étalement des dettes sociales et fiscales. On a eu des garanties de la CTM il y a peu de temps et ça ne prendra effet, je pense, que d'ici le premier trimestre 2017.

Il y a rénovation et aussi le schéma économique à revoir également …

Si on rénove des hôtels, il faut aussi rénover notre modèle économique. On travaille avec la Dieccte, les syndicats pour faire comprendre que l'on a peut-être besoin de lisser le temps de travail entre la haute et la basse saison, basse saison, que l'on a besoin de plus de collaborateurs saisonniers, mais au moins ça permettrait d’embaucher … Des points qu’il faut examiner avec les syndicats notamment.

Quelle est la situation des hôtels qui ont ouvert leurs portes cette année ?

Heureusement qu'il y a des hôtels qui voient le jour. L'hôtel Simon à Fort-de-France qui débute correctement son exploitation et puis le French Coco, dans des proportions un peu plus petites avec 17 chambres, à Tartane. Cela montre que la destination a envie de progresser. On a besoin que le parc hôtelier progresse car c’est ce qui est visible de l’extérieur, même si les meublés de tourisme représentent plus de chambres en Martinique, ils n'ont pas la capacité d'être aussi visibles. La visibilité de la Martinique se fait à travers son hôtellerie forte, les agences de voyages, les tours opérateurs ...

Il y a deux fermetures d’hôtels en 2015, y’en a-t-il d’autres à craindre ?

Il y a des groupes en difficulté. On ne va pas parler de grandes difficultés, mais il y en a qui sont encore sur le fil du rasoir et il faut qu'ils arrivent rapidement à se sortir de cette situation grâce à la rénovation.

Comment s'annonce la haute saison ?

Elle sera bonne parce que des compagnies aériennes depuis la métropole ont a peu près le même nombre de sièges que cette année. Des Etats-Unis, on aura la même fréquentation, on aura aussi un peu plus de Canadiens. On aura les Allemands. On est optimiste sur la haute saison. Au niveau des réservations, il y a un léger effritement. Jusqu'à fin février on est à 3 points de moins par rapport à la même période l'année dernière. Je ne sais pas si c'est le climat en métropole dû aux attentats, mais on est en légère diminution de réservations. Mais la difficulté de l'hôtellerie et du tourisme à la Martinique, ce n'est pas la haute saison, mais bien la basse saison qui est dévastatrice.

La clientèle locale ne suffit pas, où irez-vous chercher du monde pour remplir les hôtels ?

Il faut que l’on trouve des destinations qui viennent remplir quelques chambres de nos établissements pendant la basse saison.

On pense à l’Amérique du Sud, il y a des pays comme le Chili, le Pérou où il fait extrêmement froid durant la basse saison et qui seraient sûrement contents de venir prendre le beau temps de la Martinique.

Propos recueillis par Melinda Boulai

Et si le MAROUBA devenait un centre de Thalassothérapie ?

« On a suggéré à la banque propriétaire des murs pour le compte de la CTM de créer, sur ce site, un centre de thalassothérapie qui serait le moteur économique du site et à côté, d’y mettre de l’hôtellerie, 2 ou 3 étoiles. Une résidence hôtelière qui va permettre à la fois aux professionnels de santé de faire un produit d’exception dont on a besoin en Martinique et de faire vivre un hôtel à côté de façon pérenne. La difficulté pour cette banque est de trouver des investisseurs du milieu de la santé de et de la thalassothérapie, mais ça existe, et trouver un exploitant hôtelier capable » a confié le Président de Ziléa.

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